Chantal Thomas, perdre pied - In : Art Press (447 du 01/09/2017)
Chantal Thomas, perdre pied - In : Art Press (447 du 01/09/2017) - Presse
Titre(s) :
Chantal Thomas, perdre pied
Jacques Henric
Auteur(s) :
Notes :
In : Art Press (447 du 01/09/2017)
Sujet(s) :
Résumé :
Le premier livre que publie Chantal Thomas, en 1978, est consacré à celui qui se définissait comme un " funeste individu, honte de sa caste et fléau de la Morale et de la Religion ", le marquis de Sade. Dans son livre suivant, paru en 1985, son héros est Casanova. Le sous-titre : " Un voyage libertin ". L'admiration affirmée pour deux écrivains d'une aussi mauvaise réputation, il y avait à l'époque de quoi faire scandale. Et que ces deux essais (parmi les plus profonds jusqu'à aujourd'hui) aient été écrits par une jeune femme donnait déjà une idée de la place absolument singulière qu'allait occuper Chantal Thomas dans la littérature contemporaine. Les livres qui suivirent, pour beaucoup, et ce n'est pas un hasard, ont eu pour objet le 18e siècle. Une façon détournée pour Chantal Thomas de parler d'elle-même dans chacun d'eux. Avec " Souvenirs de la marée basse " qui paraît ces jours-ci, c'est d'elle toujours qu'il est question, notamment via le magnifique portrait qu'elle dresse de sa mère, Jackie. Deux nageuses, ces femmes, deux dissidentes, deux irrégulières, deux révoltées, deux plongeuses qui aiment " perdre pied ", suivre un " flux " qui " emporte ", une " dérive " qui " égare ". Joie de connaître " la légèreté de la dépossession ". Par la nage, pour la mère ; pour sa fille, Chantal, par la nage et par l'écriture.
Le premier livre que publie Chantal Thomas, en 1978, est consacré à celui qui se définissait comme un " funeste individu, honte de sa caste et fléau de la Morale et de la Religion ", le marquis de Sade. Dans son livre suivant, paru en 1985, son héros est Casanova. Le sous-titre : " Un voyage libertin ". L'admiration affirmée pour deux écrivains d'une aussi mauvaise réputation, il y avait à l'époque de quoi faire scandale. Et que ces deux essais (parmi les plus profonds jusqu'à aujourd'hui) aient été écrits par une jeune femme donnait déjà une idée de la place absolument singulière qu'allait occuper Chantal Thomas dans la littérature contemporaine. Les livres qui suivirent, pour beaucoup, et ce n'est pas un hasard, ont eu pour objet le 18e siècle. Une façon détournée pour Chantal Thomas de parler d'elle-même dans chacun d'eux. Avec " Souvenirs de la marée basse " qui paraît ces jours-ci, c'est d'elle toujours qu'il est question, notamment via le magnifique portrait qu'elle dresse de sa mère, Jackie. Deux nageuses, ces femmes, deux dissidentes, deux irrégulières, deux révoltées, deux plongeuses qui aiment " perdre pied ", suivre un " flux " qui " emporte ", une " dérive " qui " égare ". Joie de connaître " la légèreté de la dépossession ". Par la nage, pour la mère ; pour sa fille, Chantal, par la nage et par l'écriture.
Exemplaires
Titre | Support | Consultation | Bibliothèque | Secteur | Localisation | Cote | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Chantal Thomas, perdre pied - In : Art Press (447 du 01/09/2017) | Presse | Prêt normal | Institut Supérieur des Beaux-Arts | Réserves | Réserve 2 | N°447 SEPTEMBRE 2017 | En rayon |
Chantal Thomas, perdre pied - In : Art Press (447 du 01/09/2017) | Presse | Prêt normal | Institut Supérieur des Beaux-Arts | Réserves | Réserve 2 | SEPTEMBRE 2017 - N°447 2E CAHI | En rayon |